This essays deals with Heidegger’s concept of “Thing”, as sketched in the 1950 lecture Das Ding.In Being and Time, Heidegger had worked out a concept of “tool”, Zeug, which vanished in later works. The Heideggerian “thing” is undeniably more than a “tool”. The author argues than beings viz. phenomena are actually given to us which oppose the logic of “thinghood” while transcending the logic of “toolhood”: Flemish painting is used as an example of phenomena which overcome the affective reality of (...) being-in-the-world without respecting the mode of appearing proper to things. Another witness is summoned, sacramental experience: a phenomenological description of what is given to see and feel during the Eucharistic liturgy aims at showing that being-in-the-world and “being in the Fourfold” can be put into brackets in such an event, and that it must be the case for such an event to be understood. (shrink)

Un mot d'usage quotidien, "danger", est devenu concept chez Heidegger. L'usage heideggerien de "danger" n'est pourtant pas celui de ce livre, qui refuse de s'engager de front dans la "question de l'être" au profit des manières ou modes d'être, dont il explore un échantillon sans prétention exhaustive mais utilisé comme trame heuristique. Mode d'être de l'oeuvre d'art, mode d'être de la "chose" ou du sacrement, mode d'être comme "existence" et comme "vie", un danger est toujours présent : l'existence, telle que (...) décrite chez Heidegger, est déconstituée par des phénomènes auxquels elle ne peut rendre justice ; la vie abrite l'existence mais court le risque perpétuel de n'être que dans les frontières de l'existence, etc. Et si l'étant nous est toujours donné dans un comment - comment de son apparaître, donc comment de son être -, rien ne garantit la pérennité de cette donation : presque tout étant, et d'abord l'étant que nous sommes, est en danger d'apparaître autre qu'il ne nous apparaît maintenant. Aussi convenait-il, après avoir ajointé le concept de vie à celui d'esprit, après avoir dit que la vie est "spirituelle", de justifier le titre du livre en liant "être" et "danger" ; et il restait au final le temps de proposer, dans l'élément du possible, l'hypothèse d'une eschatologie de l'être, avant tout de notre être, sur laquelle le danger n'aurait plus de prise. (shrink)

Notre vocabulaire dispose de deux mots : « foi » et « raison ». Et comme le pas est vite fait de l’existence des mots à l’existence des choses, la théorie commune nous dit d’une part que nous sommes doués de raison et d’autre part que la foi peut être éveillée en nous, et qu’il s’agit là de deux modes de connaissance distincts . Précisons. La théorie commune fait d’abord fonds sur une affirmation aussi vieille que la philosophie, et qui (...) est une affirmation philosophique : l’homme se définit spécifiquement par le logos, lequel se dit ratio en latin ; d’où « raison » et « rationalité ». En ses origines grecques et une fois devenue romaine, d’autre part, la rationalité est illimitée. Et de la sorte, une question ne se pose jamais : celle d’un acte de connaissance dans lequel l’homme excède sa définition d’ « animal rationnel ». Cette question se posa toutefois lorsque la connaissance de Dieu et des choses divines en vint, en monde chrétien, à être considérée comme excédant les prises de la raison. Que peut alors exactement la raison ?Our vocabulary has at its disposal two words: “faith” and “reason.” And since we are quick to move from the existence of words to the existence of things, common theory tells us first that we are endowed with reason, and secondly, that faith can be awakened in us, and that these are two modes of distinct but complementary knowledge. Let us explain. Common theory first depends upon an affirmation as old as philosophy, which is a philosophical affirmation: man defines himself specifically by the logos, which is called ratio in Latin; whence “reason” and “rationality.” In its Greek origins, and once it became Roman, rationality is unlimited. As a result, there is one question that is never raised: that of an act of knowledge in which man exceeds his definition of “rational animal.” The question did arise in the Christian world, however, when the knowledge of God and divine things came to be considered as exceeding the grasp of reason. What then can the reason do exactly? (shrink)

Entre philosophie et théologie, pouvons-nous croire à l'existence d'une limite? C'est ce que ce livre tente de nier. Dieu n'apparaît pas ou n'" apparaît " pas comme apparaît ou " apparaît " un cube, une œuvre d'art, un nombre ou un autre homme. Dieu diffère - jusqu'au point d'être le non-autre. La différence toutefois n'introduit nulle césure dans le champ de la connaissance. Elle nous rend simplement, ce qui n'est pas peu, attentifs à la pluralité des modes d'apparaître. Et s'enquérir (...) de la phénoménalité de Dieu, à ce compte, revient à s'enquérir de toute phénoménalité. Celle de l'objet présumé philosophique et seulement philosophique aussi bien que celle de l'objet présumé théologique et seulement théologique. J.-Y, L. (shrink)

The nine essays in The Appearing of God are situated on the fluid border of philosophy and theology, and follow a path leading from classic modern philosophical discussions of experience to some leading themes in contemporary phenomenology. After an introductory exploration of Kierkegaard's classic text that straddles the border between philosophy and theology, the reader is introduced to Husserl's account of perception, with its demonstration that the field of phenomena is wider than that of perceptible entities, allowing phenomena that give (...) themselves primarily to feeling. Husserl's theory of reduction is then subjected to a critique, which identifies phenomena wholly resistant to reduction. John Paul II's encyclical on Faith and Reason elicits a critical rejection of its attempt to reify the boundary between natural and supernatural, the author asserting in its place that love is the distinguishing mark of the knowledge of God. This theme is continued in a discussion of Heidegger's Being and Time, where a passing reference to Pascal invites interrogation of the work's 'methodological atheism', which is found to leave more room than appears for love of the divine. The next three chapters deal with the themes of Anticipation, Gift and Self-Identity, all exploring aspects of a single theme, the relation of present experience to the passage of time, and especially to the future. The final chapter puts that theme, together with the theme of love and knowledge, to the service of an enquiry into how theology as an intellectual enterprise relates to the practice of worship. (shrink)

Nous ne pouvons nous dispenser d'un concept linguistique du vrai. Nous ne pouvons pas davantage nous dispenser d'un concept phénoménologique du vrai. Et nous ne pouvons enfin nous dispenser de recourir à l'un et à l'autre, car le vrai se dit et le vrai se donne à l'intuition. Ces affirmations sont élémentaires. Mais les prendre au sérieux, c'est-à-dire considérer l'expérience entière de la vérité, requiert d'élargir le concept de vérité, de telle manière que : le vrai ne soit pas seulement (...) affaire de savoir mais, plus largement, affaire de connaissance ; le vrai puisse être dit dans une multiplicité de langages (philosophique, poétique, scientifique(; le vrai soit indissociable de la question de l'être-dans-le-monde ; le vrai soit à la mesure du logos, dont on montre qu'il excède la ratio sous ses formes modernes. Le vrai doit à nouveau être pensé. La pensée n'est rien de neuf. Mais son intervention dans les débats sur le vrai, au temps du nihilisme, est plus urgente que jamais. (shrink)

In this article, Jean-Yves Lacoste lays out the central moments of Heidegger’s complicated relationship to Christian thinking, from his earliest studies under Carl Braig up to his death in 1976. With careful attention to personal letters, scholarly reviews, conferences, as well as major texts, Lacoste shows that this influence was mostly in one direction: despite the eagerness of theology to engage with Heidegger, Heidegger continually demonstrated reticence to approach theology except strictly on his own terms. The (...) article closes with a retrospective evaluation of the central themes of the original Heidegger et la Question de Dieu volume, which took up this investigation in France in 1979. Despite the fact that its publication predated many of Heidegger’s essential texts on this theme, these essays, in Lacoste’s estimation, remain a “perfectly timeless” resource for those seeking to understand the place of God within phenomenology. (shrink)

"Christian philosophy" is commonly regarded as an oxymoron, philosophy being thought incompatible with the assumptions and conclusions required by religious faith. According to this way of thinking, philosophy and theology must forever remain distinct. In From Theology to Theological Thinking, Jean-Yves Lacoste takes a different approach. Stepping back from contemporary philosophical concerns, Lacoste--a leading figure in the philosophy of religion--looks at the relationship between philosophy and theology from the standpoint of the history of ideas. He notes (...) in particular that theology and philosophy were not considered separate realms until the high Middle Ages, this distinction being a hallmark of the modern era that is coming to an end. Lacoste argues that the intellectual task before us now is to work in the frontier region between or beyond these domains, work he identifies as "the task of thinking." With this argument, Lacoste resets our understanding of Western Christian thought, contending that a new way of thinking that is at once philosophical and theological will be the lasting discourse of Christianity. (shrink)

Les philosophies de l'histoire se nourrissaient de miettes tombées de la table du théologien. L'effondrement de leurs projets onto-théologiques permettrait-il de penser enfin l'histoire en fidélité au logos de la philosophie? Mettre toute métaphysique de l'histoire entre parenthèses ne consacre pas l'éternel retour du même, ou plutôt du pareil, mais libère le champ d'une temporalité plénière. Et parce que la temporalité - le temps tel que je le vis et que nous le vivons - se déploie comme ce que l'on (...) peut nommer une histoire, celle que je suis et celle que nous sommes, alors la question philosophique de l'histoire peut être logée sans reste dans une quaestio de tempore formulée après Husserl et Heidegger, et certains autres : sans préjuger d'une eschatologie que seule la théologie peut organiser, mais en s'autorisant à en précomprendre les raisons. L'existence est le mode d'être de l'étant que nous sommes, et l'existence est être en/comme histoire, historialité. L'historialité est une dimension de la temporalité. Qui le sait saura éviter les ornières de la philosophie de l'histoire. Non pas pour décrire une existence sans histoire, mais pour rendre raison du phénomène de l'histoire. En première instance seulement, certes, mais en rigueur, parce que sans prétention apocalyptique indue. L'histoire dont nous parlons est une réalité avant-dernière."--Page 4 of cover. (shrink)

Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Pages de début Liminaire I - L'homme et son lieu Topologie et liturgie Lieu et non-lieu Non-expérience et non-événement L'avenir absolu : anticipation et conversion L'existence comme veille II - Expérience fondamentale L'écart par rapport à l'initial (...) comme principe herméneutique Hegel, l'eschaton dans l'en deçà de la mort Le site préeschatologique de la question de l'hommeJalons pour un traitement kénotique de la question de l'homme Pages de fin. (shrink)

A partir d'un « stock d'axiomes de toute théologie », J.-Y. Lacoste inscrit à son cahier des charges plusieurs tâches. La première consiste à montrer que « ses » vérités ne sont pas celles de tout le monde. La seconde est celle d'une « précision conceptuelle » inscrite dans la distinction de l'expérience et du langage par et dans lequel elle se dit. Enfin, comme troisième tâche, il entend accomplir une « mise en perspective » ou « mise en (...) critique », celle des instruments conceptuels utilisés. De ce fait, devraient apparaître les grandes lignes d'un protocole d'accord entre instances , capable d'aider à éviter des ornières assez habituelles, que ce soit celle de la sacralisation du Vorzeit , ou celle du flirt perpétuel avec la nouveauté chérie comme telle. Ces tâches étant évidemment solidaires, il n'est pas question pour J.-Y. Lacoste de les séparer dans son projet.Beginning with a « stock of axioms from all theology », J-Y Lacoste has a number of items on his list. The first is to show that « these » basic truths are not held by everyone. The second is that of a « conceptual precision » written in the distinction of experience and language by and in which it speaks . Finally, as a third task, he wants to accomplish a « putting in perspective » or « placing in review » of the conceptual tools used. From this there should appear the main lines of an agreement of protocol between matters capable of helping to avoid the fairly habitual ruts, whether it be that of the sacralization of the Vorzeit or that of the unending flirting with the darling novelity as such. Since these tasks are clearly tied together, there is no question for-J -Y Lacoste of separating them in his project. (shrink)

L’article propose une entrée phénoménologique dans la théologie des sacrements. Tous les phénomènes sont peut-être égaux en phénoménalité, tous ne possèdent pourtant pas la même phénoménalité. Quel est, donc, l’apparaître propre au sacrement? Sans prétendre faire plus qu’ouvrir une porte, on a ainsi tenté de montrer deux choses. La première est que le sacrement, par la complexité même de son apparaître, donne philosophiquement à penser. La seconde est que la phénoménologie a les moyens de respecter cet apparaître qui, pour être (...) complexe, n’en est pas moins intelligible par toute raison – et a fortiori par l’intelligence en acte de foi. (shrink)

This essay offers a commentary of Jean-Yves Lacoste’s most recent book Théses sur le vrai. It does so through a close reading of the book’s main arguments and through relating this most recent work to Lacoste’s earlier thinking. Lacoste here offers a new introduction to his body of work by elaborating on the phenomenological experience of truth. Truth, Lacoste argues, is first and foremost experienced in experiences of newness and in experiences offered through poetry. (...) These experiences show and manifest the truth as “unexpected.” Such a surprise, for Lacoste, can be read as a secular translation of what theology calls the “good news.” The book concludes with new insights in Lacoste’s thinking of the relation between philosophy and theology. (shrink)

In this article Schrijvers elaborates on the work of Jean-Yves Lacoste. In Expérience et Absolu , this French phenomenologist and theologian coins the ‘liturgic experience’. Such an experience is conceived of as a correction to the Heideggerian picture of finitude. While for Heidegger Dasein is a being towards the future and, most importantly, towards his own death, Lacoste wants to warrant the present as an area of meaning and sense. One such example is the liturgic experience, (...) in which the faithful undergo the nearness of God in the present. However, this experience must sharply be distinguished from the ‘religious experience’ as it is known in the works of Otto and Schleiermacher. The liturgic experience is the confrontation with the Christian God who does not appear objectively. Therefore the liturgic experience is a nonexperience. It is a brutal conversion of the believer to the image of Christ, who on the Cross had no experience of God whatsoever. Liturgy connotates a violent rupture with the world, and the experiences therein. In later works, Schrijvers contends, Lacoste corrects this Barthian scheme of liturgy: attention is now paid to the work of art as well as to the experience of resting as examples of an analogous rupture with Heideggers ‘being-in-the-world’. These experiences give back the Christian ‘being there’ its human character and recognizability: faith can be elucidated from the ruptures brought forth by the work of art and with the experience of resting in mind. The reflections on art are accompanied by an ontology of affectivity. ‘Older’ than the Heideggerian ‘world’ or ‘earth’ is our free and affective response to reality. This affective response is so rich that ‘being’ cannot and may not be reduced to Heidegger’s options: in between world and earth one encounters an open and indeterminate space that points to the irreducibility of being to its Heideggerian features. The experience of the work of art and liturgy, and their respective joyful present, can thus be given ontological weight. To conclude, Schrijvers examines I. Verhacks critical review of Lacostes book. The author tries to show that the Barthian scheme of liturgy is not solely due to the lack of a philosophical elucidation of the liturgic ‘being there’, as Verhack argues, but also, and foremost, to the lack of relation between God and world. This will be the occasion to conceive of the religious person as protesting against the Absolute. Is not the non-experience of liturgy the consequence of an ontotheological conception of the desire of God, and is it possible to understand theologically the protest against and refusal of one’s own non-experience as an unredeemedness? (shrink)

Introducing the thought of philosopher and theologian Jean-Yves Lacoste, this book provides an overview spanning Lacoste's earliest works on sacramentality to his latest work Etre en Danger in which Lacoste opens up the liturgical experience onto a spiritual experience of life. Schriijvers unfolds the logic of what Lacoste calls 'the liturgical experience' from its violent variety in Expérience et Absolu to the logic of love and love's possibility as it is developed in the later (...) works. Throughout the book, the focus is on Lacoste's dialogue with Heidegger and through this his attempt to widen the scope of phenomenology to include the phenomenality of the divine. (shrink)

This presentation offers a short overview of the basic insights of Jean-Yves Lacoste’s latest book La phénoménalité de Dieu. Apart from this, this essay seeks to establish some links with Lacoste’s earlier work.

Heidegger’s account of what it is to be a human being is compelling, but closed off to the idea of an Absolute. Yet Jean-Yves Lacoste argues it is possible even for Christianity to accept these atheistic structures of Dasein as native to the human condition. The initial closure of these structures to God cannot be erased, but one can marginalize them to make space for “liturgy,” or a relation to the Absolute. Lacoste offers asceticism as the (...) most vivid illustration of this liturgical marginalization, as a subversion of the structure of care. However, this immediately produces a contradiction. This subversion of care is itself a project of care: to succeed in marginalizing care only confirms it all the deeply. To rescue Lacoste from this vicious circle, I will draw upon Evagrius Ponticus, a 4th century desert monk known for his keen analysis of ascetic experience. Evagrius’ writings show how the subversion of care in ascesis can be completed only by its subversion in prayer. The interplay of these two moments, as elaborated through Evagrius’ writings, thus support Lacoste’s argument and offer a compelling illustration of these ideas at work. (shrink)

This article explores the phenomenology of time and eschatology in the thought of Jean-Yves Lacoste, including his recent book on the philosophy of history. Lacoste’s idea of “the hidden present” is examined within the context of his broader theological and philosophical framework, with a particular focus on the way it addresses the intersection of temporality and eternity. Human temporality is characterized by finitude and death, which are interpreted both philosophically—under the influence of Heidegger’s philosophy—and theologically. Using (...) Husserlian and Heideggerian concepts, Lacoste proposes a theologically inspired conceptual network: phenomenological reduction versus theological reduction, world versus creation, death versus resurrection, care (Sorge) versus eschatological restlessness, and time versus eschaton. All of these describe the liturgical experience of man before God and the possibility of an eternity which, from the point of view of the world and of our experience in the world, can only take on the ever-provisional figure of anticipation. The present article argues for the existence of a theological paradox of eschatology in the writings of the French phenomenologist: even if eschatology is only anticipated, the liturgical man, situated before God (coram Deo), experiences it in an incomplete and apophatic manner. (shrink)

CITéS. — Yves Lacoste, vous avez commencé votre carrière de géographe en vous intéressant au Tiers Monde et en publiant à ce sujet – vous n’avez d’ailleurs jamais cessé de publier sur des aspects variés des pays en voie de développement –, vous avez ensuite contribué à donner ses lettres de noblesse à la géopolitique – c’est toute l’aventure..

Jean-Yves Lacoste jest mało znanym w Polsce współczesnym francuskim myślicielem. Niniejszy artykuł przedstawia krótko jego naukową biografię i dorobek oraz prezentuje jego główny filozoficzny projekt fenomenologii człowieczeństwa człowieka (l’humanité de l’homme), którą on sam nazywa fenomenologią liturgii. W tekście przeanalizowane zostaną źródła myśli Lacoste’a. Artykuł podejmie kilka ważnych pytań, które wypływają z rozważań nad myślą Lacoste’a. Dlaczego zamiast stawiać pytanie o bycie, należy raczej zapytać o człowieka (questio de homine)? Dlaczego fenomenologia liturgii jest zarazem fenomenologią (...) człowieczeństwa człowieka (l’humanité de l’homme)? Dlaczego leży ona w centrum dysputy o człowieku (disputatio de homine)? Jakie jest jej odniesienie do transcendentalnej analityki jestestwa zaproponowanej przez Heideggera? Wreszcie przeanalizowana zostanie krótko dyskusja, która narasta wokół Lacoste’a wraz ze wzrostem zainteresowania jego myślą. (shrink)

Much of the contemporary discussion of religion seems to do away with the very possibility of revelation. In this article, I use Lacoste’s phenomenology of la parole to rethink a theology of revelation in terms of God’s personal self-giving in experience. After examining Lacoste’s views of the relationship between philosophy and theology, his liturgical reduction and what this means for an understanding of experience and knowledge, and his thought of la parole more broadly, I give critical consideration to (...) how he thinks the possibility of God’s address to humanity. Lacoste maintains that God’s presence in experience may be known through affection, and, indeed, that the word may so move us that we are able to recognise that presence. He uses the notion of self-evidence rather than the usual phenomenological category of evidence to evince the reasonableness of this response. I argue that while Lacoste accords due deference to a traditional understanding of revelation as the repetition or unfolding of a word addressed to us in the past, his thought also allows us to think revelation as a contemporary event, the hermeneutics of which allow us to know God in ways that are new. (shrink)

Artykuł stawia tezę, że według Jean-Yves Lacoste’a zapomnienie bycia prowadzi do zagrożenia bycia. Problem zapomnienia bycia pojawia się we wczesnych dziełach Lacoste’a, jednak dopiero w książce Présence et parousie filozof po raz pierwszy przedstawia go szeroko w kontekście możliwości więcej niż egzystencji. Zwracając uwagę na fenomeny stanowiące aberrację w stosunku do bycia-w-świecie, takie jak: radość, nadzieja i liturgia, pokazuje, że bycie wykazuje nadmiar. Na tej podstawie autor niniejszego artykułu dochodzi do wniosku, że nadmiar bycia w stosunku (...) do świata pokazuje, że nie ma w świecie nic, co przeczyłoby możliwości bycia-wobec-Boga. W książce Être en danger Jean-Yves Lacoste rozwija koncepcję zapomnienia bycia jako bycia-w-zagrożeniu. Na jej podstawie autor artykułu stawia tezę, że zapomnienie nie tyle zagraża byciu, co pokazuje, że bycie jest raczej niedostępne niż dostępne. Nadmiar niedostępnego w stosunku do dostępnego w byciu pokazuje, że nie ma w nim nic, co przeczyłoby możliwości pełni bycia. Na koniec autor stawia tezę, że pamięć o byciu otwiera możliwość ostatecznego, czyli eschatologicznego rozumienia bycia. Bycie jest wolą bycia, a nie tylko bycia po części. Dlatego możliwość pełni bycia jest wpisana w bycie i z konieczności się spełnia, prowadząc bycie do rozumienia siebie w kategoriach definitywnych, czyli eschatologicznych, a nie jedynie prowizorycznych. Pełnia bycia natomiast to Bóg. Dlatego bycie jest wolą bycia-wobec-Boga o wiele bardziej niż bycia-w-świecie. (shrink)

God and Phenomenology: Thinking with Jean-Yves Lacoste provides a starting point for scholars who seek to familiarize themselves with the work of this French phenomenologist and theologian. Thirteen international scholars comment on Lacoste's work. In conclusion the volume offers an unpublished essay by Lacoste on the topic of eschatology. / Table of Contents -- Introduction: Thinking with Jean-Yves Lacoste by Joeri Schrijvers and Martin Koci / Part I: Critiques -- 1. "'Children of (...) the World': A Note on Jean-Yves Lacoste," by Kevin Hart / 2. "Lacoste on Appearing and Reduction," by Steven DeLay / 3. "Reduction Without Appearance: The Non-Phenomenality of God," by Robert C. Reed / 4. "Only Metaphysics Sustains Phenomenology," by John Milbank / Part II: Commentaries -- 5. "Canonical Texts," by Oliver O'Donovan / 6. "Reading Prayerfully Before God: Jean-Yves Lacoste's Treatment of Lectio Divina as an Instance of Existence Coram Deo," by Christina M. Gschwandtner / 7. "Affection, Mood, and Poetry: Overcoming Mentalism," by Joseph Rivera / 8. "Rejecting the Wrong Questions: Jean-Yves Lacoste's Resistance to a Philosophical-Theological Divide," by Stephanie Rumpza / Part III: Explorations -- 9. "For the Love of Revelation: Open and Relational Theology in Light of Lacoste," by Jason W. Alvis / 10. "Right Use, Right Thinking," by William C. Hackett / 11. "The Beautiful Life of Faith: A Liturgical Reading of Fear and Trembling," by Amber Bowen / 12. "In the Footsteps of Henri de Lubac and Gregory of Nyssa: Jean-Yves Lacoste on Human Becoming, Historical and Eternal," by Stephen E. Lewis / 13. "Kenosis and Transcendence: Jean-Yves Lacoste and Soren Kierkegaard on the Phenomenality of God," by Nikolaas Cassidy-Deketelaere / In Conclusion -- 14. "The Final Word: Prolegomena to Eschatology," by Jean-Yves Lacoste. (shrink)